Il va pleuvoir

Publié le par les.amis.de.jean.jacques.lopez

IL y a ceux qui savent et ceux qui ne savent pas.

Il y a aussi ceux qui savaient mais qui ne veulent plus savoir.

Il y a enfin ceux qui ne savaient pas et qui vont savoir.

Savoir, d'accord mais savoir quoi ?

Et bien savoir les secteurs inondables dans les communes des Pyrénées Orientales.

Madame la préfète visiblement le sait elle et le dit.

Sur Perpignan le secteur de l'hôpital est inondable. Cela revient à dire qu'il est inhumain de mettre des individus fragilisés dans ce secteur. Exit donc l'extension de l'hôpital pour la grande joie des habitants de Cerbère, Banyuls, et Arles.

Sur Rivesaltes nos poulets n'étant pas des poules mouillées, il ne viendrait surement à l'esprit de personne de loger au beau milieu d'une marre ces fonctionnaires qui doivent et qui sont actuellement les premiers arrivés sur les lieux des catastrophes avec les pompiers.

Sur Claira comme sur Claira Bis, même si nos élus locaux annoncent à chaque inondation le coté exceptionnel de l'évènement, il est plus prudent de préconiser aux nouveaux habitants l'achat d'une embarcation afin d'améliorer leurs déplacements dans la commune par temps de pluie.

Les maires concernés savent et cherchent des solutions techniques ou politiques.

A Perpignan c'est la faute du gouvernement. Il est vrai que le président Hollande a fait la quasi totalité de ses discours dans ce mandat sous la pluie. Peut on dire pour autant qu'il est responsable des inondations ?

A Rivesaltes le silence municipal est de mise.Les élus ne savaient déjà pas ou mettre une maison de retraite et voila qu'on leur demande un nouveau terrain sec pour nos gendarmes. Il se dit qu'ils pensent les mettre sur la grande place sur laquelle trône déjà la statue du maréchal Joffre. Mais chut, on en reparlera après les élections...

Sur Claira et sur Claira Bis la solution été vite trouvée avec l'aide du département. On ouvre une brèche sur l'Agly du coté de Pia que l'on appellera "surverse" et le tour est joué : Claira et Claira Bis ne seront plus noyés.

" Peut on savoir si les solutions des uns ne sont pas devenus les problèmes des autres " se demandent les perpignanais, les rivesaltais et les pianencs.

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